PARUTIONS


ACTUEL/PATRICK ZERBIB/OCT 1980
Victor est né en Kabylie, voilà pourquoi il joue du « Rock-Kabylie ! » …L’année dernière, il rencontre Ding-Dong, ancien manager de Vince Taylor, vingt ans de purisme. Un véritable « cat », farceur, dragueur, buveur et mégalomane…Ding-Dong relance la mode des rockabilly-parties…(au Dupont-Bastille…au Palace l’an dernier avec Warren Smith, Victor Leed et Bill Riley)…
ROCK & FOLK/AVRIL 1981
Bonjour Victor Leed, d’où viens-tu comme ça ?
De Ménilmuche.
C’est qui ton idole ?
Elvis bien-sûr.
Et comment es-tu venu jusqu’ici ?
Cadillac 1956 Eldorado rose.
Tu en as un joli costume.Où l’as-tu déniché ?
A Montreuil, et puis en export américain.
Et tu as déjà fait des disques ?
« Thanks Rock’n’Roll, mon album Big beat, et un nouveau 45tours : « Marie Marie »/ Le « Swing du Tennessee ».
Pourquoi le Rockabilly ?
Oh, moi je suis un mec tout simple, j’ai pas de vice. J’adore la vie, et chanter le rock.C’est ça la vie c’est l’éclaterie.
Et tu nous chantes ?
« But in your eyes »
On t’écoute.
“ You sleep with a doll/ but danceRock’nRoll/Take care, you could cry/Just lookin’ for a guy/….”
POTE A POTE / MARC CHEB SUN/DECEMBRE 1997
Gominé, l’œil humide, les pommettes en accent circonflexes, le trémolo dans la voix, Victor Leed a séduit tout un public…Débarqué à l’âge de trois mois à Ménilmontant, de « titi parisien » , il deviendra phénomène de scène. Laïd Hamdani, de son vrai nom, a disparu en 1994. Après une belle soirée hommage, le 18 novembre 1997, au Balajo,Paris, sort un CD de 3 titres « Hop que c’est fou ! » Pour la mémoire et le talent:Tout en rythmes et en humour. Bientôt un collector !
ROCK EN STOCK(1981)
Enfin un chanteur influencé par Elvis Presley qui soit autre chose qu’une imitation du King ! Victor Leed ne nie pas sa dette, mais s’est forgé une personnalité à lui.Et il aurait été dommage qu’il en soit autrement, car Victor Leed a vraiment « THE » voix. Ample, claire, assez grave, elle se joue de toutes les difficultés sans le moindre effort. Et ce qui ne gâche rien, Victor Leed possède une présence scénique considérable. Il faut le voir impeccablement gominé, vêtu d’une veste et d’un pantalon trop large, danser avec le micro. La grande classe, tout simplement. Et le groupe qui l’accompagne, des français qui ont accompagné Warren Smith est plus qu’à la hauteur : le parfait petit combo de rockabilly, comprenant Jean-jacques Astruc (guitare acoustique), Patrick Lozach (guitare électrique),Freddie Legendre (slappin’ bass) and Donald Rieubon (batterie).
LE MONDE/JACQUES POTHERAT / 14.04.1980
…Visage mince, cheveux noirs, Victor chante du rock ‘n’roll, du “vrai”, comme Elvis Presley en 1954…Fils d’un employé de la ville de Paris, il a grandi du mauvais côté de l’Atlantique, à Ménilmontant, quartier qui a déjà payé son tribut au « show-biz » mais « Maurice Chevalier, quand on lui causait du Rock, il nous disait : « c’est bien les ptits gars ,vous êtes sur le bon chemin ! »
BEST/F.D./1980
Victor: “ Les profanes croient toujours que les rockers sont des hurleurs qui gueulent sur 12 mesures. Pas du tout. Moi, tout ce que j’aime c’est entre les années 30 et 60. J’aime beaucoup des choses comme Louis Jourdan ou les Fats Domino du début. Même le Gospel, c’était dans l’optique rock. Vocalement je peux chanter n’importe quoi . J’ai fait 5 ans d’opérette. Je suis ténor soprano, je chante tous les Luis Mariano dans les tons originaux par exemple. Bien sûr, faut travailler la voix. Avec ce rock on peut avoir une belle voix, un joli timbre et puis ça bouge… »
LETTRE MENSUELLE DU FAN CLUB d’ELVIS PRESLEY A PARIS: « TREAT ME NICE » JEAN-MARC GARGIULO/NOV.1994.
C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris, début Octobre, la disparition de VICTOR LEED, à l’âge de 44 ans. C’était un ami très cher, membre du Club de la première heure. Victor en tant que chanteur de Rock pur a connu une certaine renommée dans les années 80, certains se souviendront de lui lors de ses prestations au local du Club pour les Cocktails.
Adieu VICTOR tu me manqueras.
JUKEBOX MAGAZINE/ NOV 1994
Il aimait imiter Elvis presley et , c’est vrai, il chantait avec un feeling certain. Les noctambules parisiens ont souvent croisé VICTOR LEED. En 1978, il s’est produit pour la party d’anniversaire de Johnny Hallyday. Connu du public pour ses enregistrements sur
Big Beat , notamment une version en français du « Mary Mary » des Blasters/ Shakin’ Stevens
Victor est décédé en Octobre.